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DIVA, un pôle européen d’innovation numérique

DIVA, un pôle européen d'innovation numérique

DIVA, un pôle européen d’innovation numérique

Ce projet s’appuie sur les domaines de l’intelligence artificielle (IA), du big data, de la cybersécurité et de la visualisation des données pour stimuler l’innovation et la compétitivité des entreprises.

DIVA, un pôle européen d'innovation numérique 1

DIVA offre un accompagnement complet et personnalisé pour toutes les entreprises, quels que soient leur secteur et leur taille. Gabriel Bellec, chargé de mission numérique à Le Mans Innovation, est le référent DIVA pour la Sarthe. Il accompagne les entreprises dans leur montée en compétences en matière de digitalisation, en particulier sur la data, intelligence artificielle et la cybersécurité.

L’accompagnement de DIVA se déroule en trois étapes : orienter, qualifier, et accompagner

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Dans un premier temps, l’équipe DIVA oriente les entreprises en leur proposant un diagnostic gratuit pour identifier leurs besoins et leurs freins. Cette étape permet aux entreprises de mieux comprendre les enjeux de la digitalisation et de définir leur stratégie.

 

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Ensuite, DIVA qualifie les besoins des entreprises en matière de digitalisation. Pour cela, l’équipe DIVA propose des ateliers et des formations pour les aider à acquérir les compétences nécessaires pour exploiter les données de manière efficace. Cette étape permet aux entreprises de choisir les solutions les plus adaptées à leur activité et de mettre en place une stratégie sur mesure.

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Enfin, DIVA accompagne les entreprises dans la mise en œuvre de leurs projets data en leur proposant une assistance technique et méthodologique tout au long du processus. L’équipe DIVA assure également le suivi des projets pour garantir leur réussite.

Grâce à cet accompagnement complet et personnalisé, DIVA permet aux entreprises d’optimiser leur performance, leur productivité et leur compétitivité. L’objectif est de les aider à répondre aux défis de la digitalisation et de les accompagner dans leur transformation numérique pour leur permettre de se différencier de leurs concurrents.

Qu’est-ce que l’IA et pourquoi est-ce pertinent aujourd’hui ?

L’IA, ou Intelligence Artificielle, est un terme souvent utilisé pour désigner des algorithmes ou des systèmes informatiques capables de reproduire des comportements humains tels que le raisonnement, la planification et la créativité. L’IA est devenue pertinente aujourd’hui en raison de plusieurs facteurs : les capacités de calcul toujours plus importantes, la quantité de données qui augmente exponentiellement, et l’essor de l’open source qui permet de partager les avancées dans ce domaine. L’IA peut aider les entreprises à automatiser des tâches répétitives et à optimiser leurs promesse.

Pourquoi la data est un élément clé pour les entreprises ?

La data, ou les données, est devenue un élément clé pour les entreprises. En effet, selon le Baromètre Francenum de 2021, 95% des entreprises utilisent des solutions numériques de gestion, et d’après Accenture, en 2021, l’utilisation de l’IA peut augmenter la productivité de plus de 40%. Cependant, il y a également un risque important pour les entreprises qui n’assurent pas la sécurité de leurs données. Selon Orange Cyber défense en 2022, 60% des entreprises attaquées déposent le bilan dans les 6 mois.

Gabriel Bellec, chargé de mission numérique à Le Mans Innovation, est le référent DIVA pour la Sarthe

La data, une ressource stratégique pour l’entreprise

La data est une ressource stratégique pour l’entreprise, mais elle peut également être une source de risques. Ainsi, les entreprises doivent sécuriser leurs données pour protéger leur activité et leur réputation. Mais l’exploitation des données est également un enjeu majeur pour les entreprises. En effet, les données permettent d’optimiser les processus, de mieux comprendre les clients, d’identifier les tendances du marché et de prendre des décisions plus éclairées.

Quels sont les différents outils pour exploiter les données ?

Il existe plusieurs outils pour exploiter les données. Les outils les plus basiques sont souvent les plus couramment utilisés, tels que les tableurs comme Excel. Les logiciels de gestion tels que les ERP (Enterprise Resource Planning) ou les CRM (Customer Relationship Management) peuvent également être utilisés pour gérer les données. Les entreprises peuvent également utiliser des outils plus sophistiqués, comme les algorithmes, les EMS (Event Management Systems) ou les modèles statistiques. Enfin, les modèles d’Intelligence Artificielle (IA) tels que le machine learning ou le deep learning sont également des outils avancés pour exploiter les données.

«  L’IA peut booster la compétitivité des entreprises. 90% des dirigeants estiment que l’IA représente une opportunité business, selon le BCG en 2019. Elle peut permettre l’augmentation de la performance et de la productivité, l’optimisation de la maintenance, la personnalisation de la relation clients ou encore la proposition de formations en fonction des centres d’intérêt des employés.« 

Cependant, les entreprises peuvent rencontrer des difficultés lorsqu’elles entreprennent des projets data, notamment pour préciser la problématique ou le besoin métier à travailler, choisir la solution la plus efficace, gérer les données et assurer une adhésion en interne. Les freins psychologiques, le manque de compétences en interne et le financement sont également des obstacles à surmonter.

En somme, l’exploitation de la data et de l’IA est essentielle pour les entreprises d’aujourd’hui, qui doivent non seulement exploiter les données pour améliorer leur productivité, mais aussi sécuriser leurs données pour protéger leur activité. Les difficultés rencontrées peuvent être surmontées grâce à une réflexion approfondie sur les cas d’usage, une bonne compréhension des besoins métier, une sélection judicieuse des outils et une adhésion forte de l’ensemble des acteurs de l’entreprise.

Le Mans Innovation accompagne les entreprises

Découvre le programme EDIH DIVA

Crédit impôt recherche et crédit impôt innovation

Les partenaires de Le Mans Innovation

Le groupe Data Sciences au Mans

Début décembre 2020, Le Mans Innovation et Cédric Falconnet, dirigeant de la société GetTIME, ont lancé un groupe de Réflexion sur la thématique des Data Sciences (sciences des données). Le but de ce groupe est de fédérer les acteurs du département et proposer des offres de compétences complémentaires.

Qu'est-ce que la data science ?

La data science est l’étude des données. Elle implique le développement de méthodes de rapport, de stockage et d’analyse des données afin d’extraire efficacement des informations utiles pour prendre des décisions éclairées.

L’intérêt de la data science est d’obtenir des informations et connaissances à partir de tout type de données, qu’elles soient structurées ou non.

Par exemple, la data science peut aider à prédire l’issue d’une maladie à partir des données historiques du patient. Elle permet également aux banques de gérer efficacement leurs ressources et prendre des décisions plus avisées grâce à la détection des fraudes. Elle permet aussi de mettre en évidence des gains de temps ou d’organisation dans des processus métiers.

Quel est l'objectif de ce groupe ?

Cette initiative vise à organiser un groupe de réflexion local dans le domaine de la Data Science en réunissant des acteurs publics et privés travaillant autour des data sciences. L’objectif : initier une dynamique locale et des actions communes.

Le groupe se réunit chaque mois pour renforcer des liens commerciaux ou accueillir des PME et ETI qui exposent leurs besoins et/ou attentes vis-à-vis de la data. Ils échangent sur des nouvelles méthodologies ou des nouveaux outils de data sciences, etc.

Qui sont les membres du groupe ?

A ce jour, il y a 14 membres de 10 structures différentes, adhérents à ce groupe de réflexion :

Le groupe Data Sciences au Mans 4
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Talk Me & GetTIME : aide à la transformation digitale dont la dématérialisation des fichiers papiers et automatisation des processus métier (Robotic Process Automation, Business Process Management, Date Engineering, Intelligence Artificielle).

Stat & More : conseil en statistique et traitement de données au service des sociétés d’études, de conseils, annonceurs et tous les industriels ou sociétés de services ayant besoin de traiter et valoriser leurs données.

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Statésia: bureau d’études spécialisé en évaluation des produits, technologies et stratégies de santé innovants à destination des acteurs publics et privés des systèmes de santé.

Groupe SII : conseil en Technologies et Services Numériques accompagnant tous les secteurs économiques dans l’intégration de nouvelles technologies et des méthodes de management de l’innovation.

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Le Mans Université Institut du Risque et de l’Assurance : propose des formations spécialiséesen data sciences.

Abberline : cabinet de conseil en organisation pour accompagner les clients dans l’amélioration et l’optimisation de leur chaîne de valeur des talents.

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eaden : structure spécialisée en big data de l’agriculture, accompagnant et conseillant les entreprises dans leur processus de digitalisation.

IPHTAH : société proposant des missions d’audit et de conseil pour évaluer la maturité sur les sujets autour de la data (Ressources Humaines, Industrie, Connaissance client, Gestion de risques).

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Le groupe Data Sciences au Mans 5

Let Me Think : plateforme d’analytics RH permettant d’accompagner les collaborateurs dans une meilleure utilisation de leurs outils numériques et de prévenir les RPS numériques (stress, risques de burnout…)

Le Mans Innovation : Technopole ayant pour mission d’accompagner les projets innovants sur le territoire du Mans et de la Sarthe, Animateur du groupe Data Sciences.

En savoir plus :

 

Si vous avez des questions sur ce groupe de réflexion ou si vous souhaitez le rejoindre, contacter:

laura.nguon@lemans.fr

L’hydrogène : clé de la transition énergétique ?

Hydrogène

L’hydrogène : une des clés de la transition énergétique ?

Dans un contexte climatique et énergétique de plus en plus alarmant, le développement de l’hydrogène bas-carbone s’impose petit à petit comme une solution indispensable pour accélérer la transition écologique de certains secteurs. À l’instar des autres sources d’énergies renouvelables, l’hydrogène est amené à prendre une part de plus en plus conséquente dans le mix énergétique français et à aider notre pays dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone annoncés.

Mais alors qu’est-ce que l’hydrogène et dans quelle mesure peut-il contribuer à décarboner
nos usages ?

L’hydrogène : une des clés de la transition énergétique ?

Qu’est-ce que l’hydrogène ?

L’hydrogène est l’atome le plus léger et le plus abondant sur Terre. En revanche, il est très peu présent à l’état naturel et on le trouve le plus souvent associé à d’autres éléments : avec l’oxygène il compose l’eau et avec le carbone il compose les hydrocarbures. Pour l’exploiter, il est donc nécessaire d’utiliser au préalable certains procédés permettant de l’isoler de sa substance d’origine. Parmi les plus répandus, on peut citer l‘électrolyse de l’eau, le vaporeformage, ou encore la pyrogazéification. L’hydrogène n’est d’ailleurs pas une source d’énergie en tant que telle, mais un « vecteur énergétique », car il offre la possibilité, après avoir été produit, d’être stocké, transporté et utilisé.

Cependant, selon la ressource et la méthode employées pour sa production, l’hydrogène n’est pas nécessairement bas-carbone. Aujourd’hui, il est déjà intensément utilisé dans certains secteurs industriels comme la chimie lourde ou le raffinage, mais les processus de fabrication, majoritairement par vaporeformage du gaz naturel, ont un impact environnemental conséquent. Afin de différencier les méthodes de productions d’hydrogène bas-carbone de celles fortement émettrices de gaz à effets de serre, un code couleur a été élaboré suivant la nature de la ressource d’origine et le processus utilisé.

le mans innovation et l'hydrogène

Coloration de l’hydrogène selon France Hydrogène

L’hydrogène : quels usages ?

À l’échelle nationale, les ambitions de la filière ont été affirmées au sein de la stratégie nationale pour le développement de l’hydrogène décarboné en France, dévoilée en septembre 2020 et qui s’est vue dotée d’une enveloppe de plus de 7 Md€ jusqu’à l’horizon 2030 pour accélérer son déploiement. Celui-ci est axé sur 3 thématiques principales : l’industrie, la mobilité et l’énergie.

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Comme nous l’avons vu, le monde de l’industrie est déjà très consommateur d’hydrogène, mais celui-ci est presque exclusivement produit via des technologies très émettrices de gaz à effets de serre. L’enjeu est donc d’amener une transformation et une restructuration des méthodes utilisées dans ces secteurs, mais aussi de s’intéresser à de nouveaux débouchés pour l’hydrogène comme la sidérurgie ou la production de e-fuels (carburants de synthèse produits à partir d’électricité renouvelable)

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Le déploiement de l’hydrogène pour les mobilités est également un des objectifs phares de la transition énergétique. Dans ce domaine, les solutions qui souhaitent l’utiliser doivent être développées dans un objectif de complémentarité avec celles reposant sur une électrification par batterie. L’hydrogène trouve en effet toute sa pertinence pour les usages nécessitant des temps de recharge rapides et une grande autonomie. Or, ces besoins se retrouvent surtout dans certains modes de transports lourds (routier, ferroviaire, fluvial,…), pour lesquels le poids, l’encombrement et l’énergie embarquée des batteries traditionnelles sont un frein majeur

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L’hydrogène trouve enfin de nombreuses applications actuelles ou futures dans le domaine de l’énergie. En premier lieu, il pourrait permettre de pallier aux intermittences de production des énergies renouvelables grâce à sa capacité de stockage et ainsi amener une plus grande flexibilité du système de production énergétique. Des solutions utilisant l’hydrogène comme des groupes électrogènes de nouvelle génération peuvent également servir pour alimenter des sites non connectés au réseau électrique, ou ayant des besoins ponctuels en électricité

L’écosystème hydrogène en Pays de la Loire

En région Pays de la Loire, l’hydrogène est déjà au cœur de projets ambitieux, témoins d’une volonté forte de faire émerger une filière performante et au service de la transition énergétique. Cette volonté a été traduite par l’élaboration d’une feuille de route pour la
période 2020-2030, présentant les principales actions à déployer pour accélérer le développement de la filière hydrogène et multiplier les usages en Pays de la Loire. Cette feuille de route se compose de quatre axes majeurs :

Faire des Pays de la Loire une région à hydrogène renouvelable

Rendre l’usage de l’hydrogène accessible à tous dès 2030

Faire émerger des filières d’excellence et faire du Grand Port Maritime de Nantes -Saint-Nazaire le 1er grand port hydrogène de l’Atlantique

Installer le collectif Pays de la Loire hydrogène Vallée dans le paysage national et
ligérien

Pour être à la hauteur de ses ambitions et aider la structuration de cette filière, la Région Pays de la Loire peut déjà compter plusieurs écosystèmes territoriaux, reflets d’un important dynamisme local.

L’écosystème H2Ouest est par exemple consacré à la production d’hydrogène à partir d’un parc éolien à Bouin, en Vendée. Ce parc est exploité par l’entreprise Lhyfe et permet d’alimenter différents usages terrestres en Vendée et au Mans, notamment les futures flottes de bus à hydrogène et de bennes à ordures ménagères de la Métropole du Mans.

Le projet H2 Loire Vallée (H2LV) vise lui à développer l’utilisation de l’hydrogène dans les secteurs maritimes et portuaires, en s’appuyant sur les compétences régionales et une
expertise reconnue en la matière

Hydrogène

De plus, en parallèle des écosystèmes existants ou amenés à voir le jour, de nombreux acteurs innovants maillent déjà le territoire ligérien. On peut citer par exemple :

L’entreprise Lhyfe qui détient le premier site industriel au monde de production d’hydrogène 100% renouvelable directement connecté aux éoliennes, permettant d’alimenter entre autres le bus à hydrogène de la Setram.

L’entreprise vendéenne E-Neo, spécialiste du rétrofit (conversion) de poids lourds et qui s’impose comme un des acteurs les plus prometteurs en la matière

La start-up Qairos Energies, basée à Trangé en Sarthe, transforme par pyrogazéification de la biomasse produite localement pour produire de l’hydrogène et du méthane verts.

Enfin, de nombreux laboratoires de recherche, appuyés par les collectivités, participent au développement de nouvelles solutions pour la filière. Ainsi, pour atteindre son objectif de neutralité carbone en 2050, Le Mans Métropole a par exemple sélectionné trois projets de
thèses, toutes issues d’acteurs installés sur le territoire. Les trois projets retenus sont :

“Favoriser la transition vers des mobilités écologiques : hétérogénéité des préférences et recours aux solutions durables (mobilité douce, auto-partage, véhicules électriques, transports en commun) dans le cadre du trajet domicile-travail.”

Laboratoire de recherche en économie

“Immobilisation de microalgues dans des hydrogels microstructurés : application à la
production de biohydrogène.”

Laboratoire biologie des organismes

“Nouveaux matériaux oxyfluorés pour la production par électrolyse de carburants verts.”

Institut des molécules et matériaux

La région Pays de la Loire possède ainsi un écosystème hydrogène en pleine croissance, avec des acteurs prometteurs mais déjà reconnus et structurés autour de projets ambitieux, des laboratoires de recherche performants, en phase avec les problématiques actuelles et des collectivités déterminées à faire de leurs territoires les ambassadeurs de cette nouvelle évolution.

Conclusion

L’hydrogène bas-carbone est une source d’énergie propre, renouvelable et polyvalente, qui peut être utilisée dans une variété d’applications. Il peut être stocké et transporté facilement et ne produit pas de gaz à effet de serre ni de pollution atmosphérique lorsqu’il est utilisé.

Bien qu’il reste encore de nombreux défis à relever, tels que la réduction des coûts de production et l’amélioration des infrastructures de transport et de distribution, avec des investissements continus dans la recherche, la formation et le développement de cette technologie, l’hydrogène pourrait devenir un élément important de la transition vers une économie décarbonée, plus en phase avec les enjeux contemporains.